Chacun doit avoir un travail – personne n'est inemployable ; chacun doit avoir accès à l'emploi. Retrouvons cette capacité, que nous avons parfois perdue, à conjuguer mérite et égalité républicaine, pour lutter contre les déterminismes sociaux sans sombrer dans une idéologie du nivellement et de l'absence d'effort. Par le travail, chacun participe, à sa mesure et selon ses moyens, à la solidarité avec les plus fragiles ; partant, chacun doit pouvoir en bénéficier quand le temps du repos est arrivé.
Le ministère du travail, dont j'ai l'immense honneur d'avoir la responsabilité, est le ministère du droit et de l'espoir : le droit, qui doit être respecté pour garantir la justice et l'équité, et modernisé pour suivre l'évolution de notre société ; l'espoir, celui d'une vie meilleure, autonome et digne, pour soi-même et ses enfants. C'est autour de ces deux priorités que, dans chacun des textes, chacune des actions, à chaque instant et partout, nous pouvons construire cette nouvelle société du travail.