Je ne forme pour elles qu'un vœu : que nous ne les enfermions pas dans une alternative mortifère – plus d'endettement ou moins de pouvoir d'achat. Les chiffres ne mentent pas ; or, je le répète, si nous ne faisons rien, le déficit atteindra 13,5 milliards en 2030, ce qui ne nous laisserait que trois options : faire payer les générations futures, demander aux actifs de payer chaque année près de 450 euros supplémentaires de cotisations, ou diminuer de 720 euros par an les pensions de retraite. Aucune de ces options, aucune option conduisant à restreindre le pouvoir d'achat des Français ou à augmenter la charge de la dette, n'est acceptable !