Si j'étais provocateur ou taquin, je ne formulerais pas une question, mais une supplique : « Rendez les lits ! » Vous avez esquivé cette question centrale depuis le début de cette audition.
Nos soignants sont en souffrance, épuisés et très inquiets en ce début d'été. Nous devons leur assurer des conditions dignes pour exercer leur mission. Si le nombre d'hospitalisations augmente fortement, nous serons dans une situation dramatique. Ma question est donc très simple : comptez-vous rouvrir les milliers de lits fermés pendant et malgré la crise, qui nous manquent déjà et nous manqueront cruellement cet été ?