Je vous ai vu à l'œuvre, pendant la crise sanitaire, au sein du service d'urgence de l'hôpital de Metz : nous allons perdre un grand homme aux urgences, mais nous gagnerons un grand ministre. Nous connaissons votre combat pour les urgences et les hôpitaux.
La Moselle et l'Alsace ont été très fortement touchées par la pandémie. Nombre d'entre nous et de nos soignants ont d'ailleurs pu avoir le sentiment d'être oubliés au début de la crise, même si les choses ont changé par la suite. La proximité avec le Luxembourg nous prive d'un certain nombre de soignants, nous en manquons et nous cherchons des solutions.
À l'heure où le nombre de contaminations repart à la hausse, les hôpitaux ne sont pas encore engorgés, mais on commence à voir des personnes arriver dans les services d'urgence et de réanimation, aussi bien à l'hôpital public que dans les établissements privés ou privés solidaires. Un plan d'organisation de la réponse de sécurité civile (ORSEC) vient d'être déclenché en Moselle pour faire face aux difficultés liées à la canicule et aux fortes chaleurs et d'autres départements risquent de faire de même. Cela impliquera une mobilisation des personnels soignants, sanitaires et de la sécurité civile.
La reprise épidémique pourrait avoir des conséquences graves pour nos hôpitaux, compte tenu de la crise qu'ils traversent. L'arrivée de nouveaux variants sur le territoire européen justifie le maintien d'une vigilance sanitaire. Au-delà de ce que prévoit ce projet de loi, comment soutenir l'hôpital public pour lui permettre de faire face à la reprise épidémique au cours des prochains mois ?