Les amendements de suppression de l'article proposent deux choses. Ils visent à supprimer la fusion des filières REP qui, comme cela a été dit, permettra des gains liés à la mutualisation et à la simplification. Mais ils visent aussi à dire à la presse : « Circulez, il n'y a rien à voir ! Ce ne sera pas un problème si demain vous faites faillite. » Le problème se pose déjà en Nouvelle-Calédonie : depuis le 1er janvier, ce territoire ne dispose plus d'organes de presse au format papier. Peut-être certains parmi vous souhaitent-ils être les fossoyeurs de la presse ? Je crois quant à moi que nous devons tous ensemble nous efforcer de trouver des solutions. Celles-ci ne passent pas par une exonération, comme certains l'ont dit, mais par l'utilisation d'un outil qui existe déjà et qui sera renforcé dans deux domaines. D'une part, les obligations écologiques imposées à la presse seront accrues ; d'autre part, les conditions dans lesquelles elle pourra mettre à disposition des collectivités territoriales des encarts visant à promouvoir les gestes écologiques seront fortement élargies par rapport aux possibilités actuelles.
Pour toutes ces raisons, je suis défavorable aux amendements de suppression de l'article.