Il s'agit, en effet, d'un texte technique et assez complexe pour lequel, comme pour d'autres, nous pouvons exercer un contrôle.
Sur l'industrialisation, les choses évoluent. Avant la crise, une dynamique de désindustrialisation était constatée au niveau européen. Aujourd'hui, l'idée est de procéder à une réindustrialisation de l'Union, de produire à nouveau un certain nombre de biens en Europe. La crise a bien montré qu'il est nécessaire de produire à nouveau un certain nombre de biens localement.
En ce qui concerne le droit de grève, il nous paraissait essentiel d'insister sur ce droit fondamental, l'un des droits fondamentaux qui sont à la base de notre démocratie et, rappelons-le, de l'Union. Notre communication porte sur un instrument technique dont nous soulignons les limites. Il y aura effectivement des sanctions et amendes imposées aux entreprises, mais qui devront être modulées selon leur taille.
Enfin, la question de la définition de la crise mérite d'être posée. Je veux d'ailleurs souligner que notre réunion d'aujourd'hui a pour objet un avis politique mai. À l'avenir, nous pourrions envisager de rédiger un rapport, selon l'évolution des discussions entre les institutions européennes, pour affirmer de manière encore plus forte notre point de vue.