En France, la culture de l'évaluation nous fait globalement défaut. Il existe très peu de travaux chez nos collègues du Sénat. Que pensez-vous de la possibilité de réaliser un rapport « Responsabilité sociétale des entreprises » (RSE) pour l'Assemblée nationale, avec un volet environnemental, mais également les volets gouvernance, ressources humaines, sous-traitance et fournisseurs ? Il s'agirait de se doter d'une méthodologie et de compétences, ainsi que de réaliser une évaluation croisée, ce qui paraît essentiel si l'on veut obtenir une bonne appropriation de ces sujets par l'ensemble de ceux qui constituent le corps social de l'Assemblée nationale.
Ne pensez-vous pas qu'il faille avoir une ambition globale en matière de RSE, plutôt que d'adopter des logiques scindées ? Il est difficile d'avoir des exemples puisque, par définition, il existe peu d'organisations comparables à l'Assemblée nationale en France, mais de grandes entreprises ont été confrontées à l'obligation légale de rédiger des rapports et sont devenues plus transparentes, à défaut d'être plus vertueuses, et se sont dotées d'outils d'évaluation.
Pensez-vous que les plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET) sont suffisamment efficaces ?
Avez-vous un avis concernant la création d'un défenseur de l'environnement ?