Le remplacement des enseignants est évidemment essentiel pour la continuité pédagogique dans le premier degré. Comme vous le savez, il existe un dispositif spécifique, celui des brigades de remplacement, qui rassemblent environ 9 % des effectifs de professeurs des écoles. Néanmoins, comme vous le savez également, le premier degré est touché par des difficultés de recrutement, qui affectent jusqu'aux brigades de remplacement.
Trois voies s'offrent à nous pour résoudre cette difficulté. La première, c'est celle de la revalorisation ; je l'ai évoquée en répondant à M. Le Vigoureux. La seconde consiste, dans les territoires les plus en difficulté, à organiser un concours exceptionnel pour titulariser les professeurs contractuels : pour sa première session, le concours est ouvert dans les académies de Créteil, de Versailles et de Guyane. De manière plus structurelle, enfin, nous devons réfléchir au recrutement et à la formation des professeurs des écoles, par exemple par le recrutement et la formation d'élèves professeurs qui seraient titularisés au bout de cinq ans – c'est une piste sur laquelle nous travaillons actuellement.
S'agissant du second degré, la question du remplacement doit également être prise à bras-le-corps, d'une part, par la revalorisation, bien entendu, mais aussi par les missions complémentaires qui font l'objet des concertations et qui incluent cette question des remplacements de courte durée.