…ni de ces dernières années, mais qu'elle est le résultat de décennies durant lesquelles il a été détruit. L'objectif du Gouvernement est clair : prendre soin des Françaises et des Français mais aussi et surtout de ceux qui les soignent.
Beaucoup de choses ont déjà été faites : je ne reviens pas sur la suppression du numerus clausus – enfin ! – ou sur le Ségur de la santé. Mais le contexte nous impose d'aller plus loin. Le Président de la République a fixé des objectifs à partir de trois principes issus des travaux du Conseil national de la refondation (CNR) santé menés dans les territoires.
Premièrement, il faut travailler territoire par territoire, car les solutions sont différentes de l'un à l'autre.
Deuxièmement, il convient de renforcer la complémentarité entre les acteurs pour mettre fin à la concurrence entre public et privé ou entre médecins et paramédicaux.
Troisièmement, nous devons privilégier les organisations à échelle humaine, et revenir à la notion de service et de communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) pour chaque territoire.
À court terme, dans les six mois qui viennent, au-delà de la poursuite de l'augmentation du nombre de formations, il faut libérer du temps médical, car c'est, pour le moment, la solution la plus efficace. Les médecins, les soignants, doivent se consacrer exclusivement au soin grâce à l'aide des assistants médicaux en ville déployés sous le quinquennat précédent – c'est ce que l'on appelle l'exercice aidé – et, pour ce qui est de l'hôpital, grâce à l'affectation de nouveaux personnels administratifs auprès des services.
La plus-value de chaque professionnel de santé doit être reconnue dans les parcours de soins au sein des équipes soignantes, autour du médecin traitant.
Notre engagement vis-à-vis des Françaises et des Français est le suivant : un médecin traitant sera proposé, avant la fin de l'année, à chacun des patients qui souffrent d'une affection de longue durée (ALD) et qui n'en ont pas, et la continuité des soins sera assurée dans chaque territoire.
Vis-à-vis des professionnels de santé, nous nous engageons à reconnaître la pénibilité, dans la continuité de ce que nous avons fait cet été, à améliorer la qualité de vie au travail – ce qui permettra de lui redonner du sens – et à proposer un nouveau pacte concernant l'attractivité, qui devra être élaboré avec les territoires, car les enjeux en la matière sont différents de l'un à l'autre.
Le 08/07/2024 à 15:31, Christine Carrillo a dit :
Je suis en ALD et plus de médecin traitant depuis mai 2024, pas de solutions dans l'immédiat. Une solution ?
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