Nous sommes asservis à l'Union européenne, lorsque la semaine dernière encore, la Cour de justice de l'Union européenne, au nom de la primauté du droit communautaire sur les droits nationaux, a annoncé l'interdiction pour les agriculteurs européens d'utiliser les néonicotinoïdes, alors même que des produits agricoles traités avec ces substances interdites viennent de l'autre bout du monde et, du fait des traités de libre-échange entrent dans l'Union, où ils se vendent et se consomment chaque jour.