En tant que ministre des familles, mon rôle est de favoriser le rapprochement de cette fécondité avec le nombre idéal d'enfants souhaité, dit désir d'enfant – d'environ 2,4 par femme dans notre pays. Le différentiel, on le sait, s'explique principalement par les possibilités de conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle.
C'est pourquoi, lors de la campagne présidentielle, le Président de la République a promis de créer un service public de la petite enfance afin de favoriser la natalité, et de réduire l'écart entre la fécondité et le désir d'enfant.
Dans le cadre du Conseil national de la refondation, j'ai lancé un débat avec les associations d'élus, les associations familiales et la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf). Nous allons créer ce service public de la petite enfance et, d'ici à 2030, 200 000 places d'accueil.