Monsieur le premier président, j'ai récemment lu, dans une préface de votre plume, que vous aspiriez à ce que la Cour des comptes devienne « espiègle et originale ». Vous me permettrez de faire miens ces deux adjectifs et de les retenir comme vœux pour la belle institution que vous présidez.
Les membres de la commission des affaires sociales n'ignorent rien de ce qu'ont été et de ce que sont encore les difficultés du système de santé. Malgré cela, les conclusions que vous présentez montrent que, au-delà des disparités d'âge et de géographie, il s'est montré réactif, adaptable et globalement souple, permettant à la France d'atteindre rapidement un taux de couverture vaccinale parmi les meilleurs en Europe, en tout cas d'un niveau suffisant pour assurer la sécurité sanitaire des Français.
Ma première question sera brève. Vous évoquez à plusieurs reprises une concurrence entre les comités ad hoc créés à l'occasion de la crise et la HAS. Préconiseriez-vous que ce type de comités soit de nouveau créé si une autre crise venait à surgir ?
Ma seconde question porte sur un point absent du rapport, le coût de fonctionnement des centres de vaccination et le reste à charge pour les collectivités désignées pour les faire fonctionner par les agences régionales de santé et les préfets. Il s'agit de charges budgétaires lourdes, qui n'ont pas fait l'objet d'une indemnisation à due concurrence par les services de l'État. C'est un point sur lequel une information serait peut-être souhaitable.