Le plan greffe 2022-2026 a été élaboré sur proposition de l'Agence de la biomédecine, sur la base d'un certain nombre d'éléments scientifiques et techniques et des concertations organisées avec les représentants des professionnels de santé, des sociétés savantes et des associations de patients. Mes questions sont relatives à l'applicabilité de ce plan et à ses conditions d'exécution. Quelle est votre appréciation du bilan des précédents plans greffe et l'impact de la crise sanitaire sur cette activité ? Estimez-vous que les outils de pilotage dont vous disposerez au sein de l'Agence de la biomédecine sont adaptés et efficients ? Comment allez-vous éviter que la crise de l'hôpital n'influe sur l'exécution de ce plan ? Quelle sera l'articulation avec les services régionaux, notamment les agences régionales de santé (ARS) ?
L'Agence de la biomédecine a également pour rôle d'organiser des campagnes de communication pour promouvoir les dons. 18 130 nouveaux donneurs se sont inscrits depuis avril. Deux défis sont à relever : augmenter les donneurs masculins, rares dans le registre national des donneurs volontaires et combler un manque de diversité ethnique qui réduit les chances de guérison d'une part des patients. Quelles sont vos ambitions et stratégies sur ce sujet ? Dans la mesure où il est possible de devenir volontaire dès l'âge de 18 ans, et cela jusqu'à 35 ans, quelles sont vos ambitions, notamment chez les plus jeunes ?