Le rapport que prévoit l'amendement porte sur l'une des causes du déséquilibre commercial, que nous dénonçons ici, entre, d'une part, des centaines de milliers de producteurs et quelques industriels – qui, parfois, abusent de leur situation de monopole –, et, d'autre part, le cartel de la grande distribution.
L'Europe que nous sommes prompts à critiquer a donné des moyens nouveaux pour soutenir les organisations de producteurs, y compris dans leurs efforts de commercialisation et de contractualisation. Or la France n'a pas saisi toutes les opportunités d'empuissancement de ces dernières, comme dirait l'ancien président de la commission, qui avait fait sien un terme québécois. Les responsabilités dans cette carence sont politiques et syndicales.
Le rapport doit préciser dans quelle mesure la France s'est emparée des possibilités que lui offrait l'Europe.