Je n'ai pas été, depuis que je suis directeur de l'administration pénitentiaire, chargé de réaliser une étude visant à renforcer la sécurité de Borgo, de sorte que cet établissement soit en capacité d'accueillir de façon habituelle et durable des DPS.
J'ai travaillé à transformer une partie de cet établissement en quartier centre de détention pour permettre l'accueil de détenus corses afin qu'ils purgent leurs peines à Borgo, qui était jusqu'en 2003 une maison d'arrêt chargée d'héberger des prévenus et des très courtes peines. Pour l'administration pénitentiaire, la question telle qu'elle est posée ne fait pas débat, puisque dans notre doctrine, pour des raisons qui tiennent aux critères énoncés et au faible nombre de détenus concernés, nous n'affectons les DPS qu'en maisons centrales. S'agissant de Borgo, il aurait fallu aller beaucoup plus loin, et pas seulement renforcer la sécurité, en créant un quartier « maison centrale ». Je n'ai jamais été chargé de cette mission.