Je précise tout d'abord que si l'effectif de directeurs de la maison centrale d'Arles a été porté de trois à quatre, ce n'est pas en raison d'une fragilité ou d'une défaillance de la direction. En raison d'un surnombre de postes de directeurs des services pénitentiaires, les directeurs interrégionaux ont choisi de renforcer des directions sensibles. Il a été décidé de renforcer la maison centrale d'Arles parce que c'était une maison centrale.
Le directeur de l'administration pénitentiaire que je suis dirige 187 établissements et 103 SPIP. Je n'ai pas une connaissance précise de la manière de servir de chacun de ces chefs d'établissements et directeurs d'insertion et de probation. J'ai mis à votre disposition des documents relatifs aux appréciations portées sur la façon de travailler de Mme Puglierini. J'ai eu des alertes sur le management d'un certain nombre d'établissements, que nous accompagnons. Ce n'était pas le cas d'Arles. Je m'étais simplement engagé à ce que Mme Puglierini change d'affectation. La direction d'un établissement est une charge lourde, que l'on porte jour et nuit, y compris pendant les congés : je peux concevoir qu'au bout de six ans d'exercice, l'on puisse éprouver une certaine usure et avoir envie de faire autre chose.
Je ne dispose pas d'éléments sur les faits judiciaires. J'ai pris acte du travail réalisé par l'inspection. J'en ai tiré les conséquences, puisque l'intégralité des recommandations, y compris celles qui relèvent du volet disciplinaire, a été mise en œuvre. Permettez-moi de respecter le contradictoire. Mme Puglierini s'expliquera devant les instances dédiées à cette procédure.