Nous avons auditionné Mme Puglierini hier. C'est elle qui a relativisé les incidents, et pas vous. Mme Puglierini s'est montrée plutôt à la peine durant son audition. Je m'associe au président quand ce dernier manifeste une certaine incompréhension quant aux qualificatifs plutôt élogieux qui ont été formulés.
Les conclusions du rapport sur la maison centrale d'Arles ne permettent pas de dire que le travail de Mme Puglierini ait été exempt de tout reproche, que ce soit sur la vidéosurveillance, sur la manière de travailler, sur la gestion de l'établissement. Le fait qu'une directrice adjointe ait été nommée est éloquent à cet égard.
Les membres de cette commission sont à peu près sur la même longueur d'onde concernant les failles professionnelles qui ont été observées, dans la gestion de l'établissement en général et du cas de Franck Elong Abé en particulier. Mme Puglierini a menti à la représentation nationale. Elle n'était pas sous serment, mais elle l'est maintenant puisqu'elle témoigne dans le cadre d'une commission d'enquête.
Vous êtes un responsable éminent des services de l'État, affecté à une mission très difficile. Votre expérience de trente-huit ans vous amène à avoir une appréciation humaine fine des personnes qui se trouvent en face de vous, quant à leur capacité psychologique à tenir une responsabilité lourde. Au regard de l'inspection et des différentes auditions, considérez-vous que le travail effectué par la directrice à Arles et dans le cadre de ce drame épouvantable a été bien fait ?