En 2017, un bureau central du renseignement pénitentiaire a été créé. En 2019, celui-ci est devenu le service national du renseignement pénitentiaire. Il comporte un service central d'environ 80 personnes, un état-major, différentes divisions. Ses prérogatives sont importantes, avec des possibilités de mise en œuvre de techniques de renseignement relativement intrusives. Ce service comporte des capacités de traitement du renseignement, un échelon interrégional, qui coordonne l'action de délégués locaux du renseignement pénitentiaire dans un certain nombre d'établissements, et de référents du renseignement au sein des SPIP. Au total, l'on dénombre 330 personnes. Ce service du renseignement est directement rattaché au directeur de l'administration pénitentiaire. La cheffe du service et moi-même avons donc des relations fréquentes.