Le prochain CICID est très attendu parce qu'il fixera les objectifs de l'APD pour les années à venir. Sans ces objectifs, l'AFD ne peut pas adopter de contrat d'objectifs et de moyens et navigue à vue.
La part de l'APD consacrée aux services sociaux de base, comme la santé ou l'accès à l'eau, doit être relevée car elle n'atteint actuellement que 18 %. La sécurité alimentaire et la petite enfance seront-elles considérées comme des priorités alors que les manques en la matière sont importants, comme l'a montré le rapport pour avis de notre commission au projet de loi de finances pour 2023 sur l'aide publique au développement ? Défendrez-vous une hausse de l'APD destinée aux pays les moins avancés ? Quelles seront les cibles géographiques de l'aide en Afrique ?
Je me réjouis de votre réponse à une question portant sur le Burkina Faso : les peuples ne doivent en effet pas pâtir de la dégradation des relations diplomatiques entre les États.
Associerez-vous le Parlement et les ONG aux travaux du CICID ? On parle souvent de redevabilité en matière d'APD : y aura-t-il également une redevabilité du Gouvernement ?