La dernière COP27, qui s'est tenue à Charm el-Cheikh en novembre dernier, a trouvé un accord de principe sur un mécanisme onusien de pertes et dommages. Ce Fonds a pour ambition de venir en aide aux pays les plus vulnérables face aux conséquences du dérèglement climatique. Parmi ces régions figurent les territoires d'outre-mer de la région du Pacifique ; en effet, la situation en Nouvelle-Calédonie, à Wallis-et-Futuna et en Polynésie française est particulièrement inquiétante, certaines populations quittant même leur commune à cause de la montée des eaux. Il en va de même dans les petits États insulaires, qui comptent environ 65 millions d'habitants : selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas drastiquement réduites, les Maldives, l'archipel de Tuvalu, les îles Marshall, Nauru et l'archipel de Kiribati pourraient être engloutis sous les eaux. Les collectivités et les États du Pacifique ont interpelé la communauté internationale, dont la France, et s'appuient sur leurs soutiens pour obtenir des aides financières importantes. Qu'en est-il de ces aides pour ces États insulaires ?