Vous étiez la semaine dernière au Burkina Faso où vous vous êtes entretenue avec le président de transition, Ibrahim Traoré. Fin décembre, le ministère des affaires étrangères burkinabé a demandé le remplacement de notre ambassadeur, Luc Hallade, en poste à Ouagadougou depuis 2019. Vous avez déclaré souhaiter « traiter le sujet en bonne entente dans le cadre diplomatique ». Où en êtes-vous de ce traitement en bonne entente alors que l'ambassade de France a été attaquée en octobre dernier, que notre pays et ses intérêts font l'objet d'attaques concertées et que la présence des forces spéciales de l'opération Sabre est en sursis ?
Alors que l'hostilité du Burkina Faso à l'égard de la France ne cesse de s'intensifier, comptez-vous remettre en cause, à l'occasion du prochain CICID, l'aide publique au développement à destination de ce pays ?