Que la secrétaire d'État chargée de la francophonie ne soit pas issue d'un pays francophone constitue un beau symbole. La France n'a pas de tradition bilingue, d'où l'importance de votre nomination. Je souhaite d'ailleurs vous interroger sur le développement des programmes de la francophonie dans les pays non francophones, au moment où le président de la République a annoncé, à La Nouvelle-Orléans, le lancement d'un programme de français très prometteur.
Au Québec, le français est une question d'identité et presque de survie. La province a déployé des programmes visant à favoriser la mobilité internationale des jeunes. Pour redorer le blason de la francophonie auprès de ces derniers, ne faudrait-il pas créer un Erasmus de la francophonie ?