Lors de mon déplacement au Burkina Faso, j'ai pu rencontrer le président de transition, la communauté française et des représentants de la société civile.
Il faut souligner que la France est intervenue en 2013 à la demande des États de la région. J'ai dit au président de transition, Ibrahim Traoré, que nous étions prêts à poursuivre notre engagement dans un cadre renouvelé avec les pays qui le souhaitent, y compris le Burkina Faso. La France peut faire plus ou peut faire moins. Nous n'imposons rien. Telle est notre position.
Nous continuons de travailler avec les acteurs de la société civile du Burkina Faso et poursuivons notre partenariat.
Le président de la République a par ailleurs annoncé le lancement d'une phase de discussions avec nos partenaires africains et avec les organisations régionales, qui jouent un rôle très important, pour faire évaluer le statut, le format et les missions des bases militaires françaises au Sahel et en Afrique de l'Ouest.
Nous sommes pleinement mobilisés face à la désinformation et aux manœuvres de nos rivaux, en particulier de la Russie. Ils veulent porter atteinte à notre sécurité, à notre image, mais aussi à toutes les valeurs que nous représentons.