Ma question porte sur votre déplacement au Burkina Faso et, plus généralement, sur la situation au Sahel après la fin de l'opération Barkhane.
Les militaires français présents au Burkina Faso font face à la défiance de la population ainsi qu'à une perte de considération de la part des dirigeants de ce pays et de ceux de toute la région. Nos soldats s'interrogent également sur l'efficacité toute relative de leur lutte contre les organisations terroristes, savamment soulignée par les mercenaires du groupe Wagner.
Lors de votre déplacement, une cinquantaine de femmes ont été enlevées dans le Nord du Burkina Faso. Est-ce une coïncidence ou une provocation ?
On sent que notre présence n'est plus souhaitée au Sahel. Je voudrais connaître la position du président de la République face à cette situation épineuse. On voit bien que le groupe Wagner a tendance à remplacer progressivement l'opération Barkhane. Vous indiquez que nous allons travailler d'une manière différente. Quelle organisation comptez-vous mettre en place et pouvons-nous en espérer une certaine efficacité ?