Le président de la République a souhaité que la France soit candidate pour accueillir le prochain sommet de la francophonie, ce qui n'a pas été le cas depuis trente-trois ans. C'est une opportunité pour travailler ensemble et pour mieux faire connaître la francophonie, tout d'abord aux Français.
Le président de la République a une ambition forte pour la francophonie. Il veut que nous renforcions le soutien à l'enseignement du français à travers le monde, y compris en favorisant le multilinguisme. Nous veillerons à ce que notre langue rayonne dans les espaces diplomatiques, économiques et numériques. Il faut aller vers la reconquête.
La priorité en faveur de la promotion du français et de la diffusion de son enseignement dans le monde a été fixée en 2018 par le président de la République. Elle s'est traduite par un soutien financier de plus de 350 millions d'euros par an.
Il faut associer la francophonie, aux yeux des jeunes, à la notion d'opportunités en matière de formation, d'emploi et de mobilité. C'est ainsi que l'on pourra les motiver pour apprendre le français.
Enfin, en ce qui concerne la démocratie et l'État de droit, la France travaille au renforcement de l'identité politique de l'OIF. Cette organisation doit pouvoir se saisir de questions politiques globales, afin de bâtir un consensus entre les pays du Sud et du Nord et de proposer des partenariats et des solutions.