Je suis très attachée à une francophonie ouverte à tous les pays qui partagent nos valeurs et qui soutiennent l'apprentissage de la langue française.
Le sommet de Djerba a permis d'adopter le nouveau règlement relatif à la procédure d'adhésion à l'OIF. Israël et le Vatican peuvent donc présenter leur candidature, s'ils le souhaitent, comme s'apprêtent d'ailleurs à le faire plusieurs autres États. Le comité d'adhésion est présidé par le Luxembourg. Les candidatures seront examinées lors de la conférence ministérielle de la francophonie, qui se tiendra à Yaoundé à l'automne prochain. La décision sera prise par consensus.
Il faut souligner que plusieurs pays non-membres de l'OIF sont d'ores et déjà des acteurs actifs de la francophonie, grâce aux partenariats noués par des opérateurs multilatéraux implantés sur leur territoire. Je pense par exemple, dans le cas de l'État d'Israël, à l'université de Bar Ilan de Tel-Aviv, qui est membre associé de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF) et qui fait un travail extraordinaire.