Je respecte votre position mais je ne la partage pas.
Le président de la République et le Gouvernement attachent une grande importance à un pilotage politique efficace, lisible et cohérent de notre action en matière de développement ainsi que de celle des opérateurs. L'AFD est un opérateur chargé de la mise en œuvre de cette politique, sous la tutelle de l'État, comme la loi du 4 août 2021 le rappelle clairement. Catherine Colonna et moi-même exerçons un pilotage politique précis, afin que l'action de cette agence soit bien alignée avec nos priorités, nos valeurs et nos intérêts. Je tiens personnellement des comités mensuels de suivi de l'AFD avec son directeur général. Cela permet de piloter de manière fine la répartition géographique des importants crédits alloués à l'agence, pour que leur distribution corresponde parfaitement à nos priorités politiques. Enfin, l'État fait entendre sa voix au conseil d'administration de l'AFD, où le Parlement est aussi représenté.
Je ne partage pas votre analyse quant à la prétendue opacité de notre aide. Conformément à la loi du 4 août 2021, nous publions l'intégralité des données sur un site internet public.
L'augmentation du budget de l'APD nous honore et nous oblige. C'est pourquoi nous sommes intransigeants au sujet des contrôles a priori et a posteriori, qui permettent d'éliminer les risques de corruption et de s'assurer que l'aide bénéfice directement aux populations.