J'émets le même avis que le rapporteur, tout en rappelant que les motifs invoqués par les uns et les autres sont les bons. En effet, l'industrie de la droguerie, de la parfumerie et de l'hygiène (DPH) fait face à des défis colossaux, notamment à cause de la hausse du coût des matières premières.
Toutefois, alors que la plupart des producteurs de l'industrie agroalimentaire – y compris ceux se trouvant le plus en amont de la chaîne de production – sont établis en France, c'est l'inverse dans le secteur de la DPH. En étendant le SRP à ce secteur, nous risquerions ainsi d'enrichir les acteurs installés hors de France – en tout cas de protéger leur revenu.
Ainsi, comme le rapporteur, je suggère qu'avant d'étendre l'expérimentation, nous attendions l'évaluation prévue par l'amendement de M. Potier à l'article 2 bis – sur lequel nous émettrons un avis favorable. Celle-ci couvrira l'ensemble des conséquences de l'expérimentation, tant pour les industries du secteur agroalimentaire que pour les autres.