Nous souhaitons que l'Assemblée et le Sénat parviennent à s'entendre sur ses dispositions.
La marge des industries agroalimentaires est évidemment un sujet d'inquiétude pour le ministre de l'industrie que je suis. Un rapport de l'Inspection générale des finances a montré qu'en 2022, ce sont principalement elles qui ont supporté la douleur.
M. Benoit a évoqué, dans son intervention, le partage de la valeur, qui est un élément très important au regard des objectifs que tous, nous visons. Mais n'oublions pas que, pour 2022, il convient de parler plutôt d'un partage de la douleur ; chaque acteur doit prendre sa part du choc inflationniste très fort auquel nous faisons face. C'est une des raisons pour lesquelles vous avez déposé cette proposition de loi, monsieur le rapporteur, et je vous en remercie.
En conclusion, je suis très heureux de pouvoir échanger avec la représentation nationale sur ce texte. Je ne doute pas que les positions exprimées convergeront vers un texte qui permettra d'équilibrer les relations commerciales, lesquelles sont telles, il faut reconnaître, que l'inflation française est une des plus faibles d'Europe.