Je serai bref car hier, mon collègue Marc Fesneau a eu l'occasion de vous faire part des convictions du Gouvernement au sujet de l'équilibre des relations commerciales.
Je vous prie tout d'abord d'excuser son absence, étant donné, monsieur de Fournas, qu'il se trouve à Angers, au salon des productions végétales. J'ai donc l'honneur de suivre la saison 3 d'Egalim, dont le casting est composé d'acteurs que je connais en grande partie. En effet, lors de l'examen d'Egalim 1 et d'Egalim 2, j'étais au banc en qualité de président de la commission des affaires économiques. Je suis donc très heureux de vous retrouver pour débattre de cette proposition de loi.
J'ai entendu ici ou là que ce texte mettait en lumière les échecs d'Egalim 1 et d'Egalim 2. Au contraire, je le considère comme la troisième étape d'un travail cohérent qui a commencé il y a cinq ans. À l'époque, avec M. Travert, qui était ministre de l'agriculture et de l'alimentation, nous avions beaucoup travaillé à améliorer le revenu des travailleurs. Les études récentes montrent qu'Egalim 1 et Egalim 2 ont été des succès en la matière : malgré un choc inflationniste historique, les revenus des agriculteurs en 2022 ont été préservés.
Je voudrais rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui ont travaillé sur ces mesures, et dire à celles et à ceux qui nous donnent des leçons que les parlementaires qui les représentaient à l'époque, notamment Mme Le Pen, ne les avaient pas votées.