…à une époque où l'on ne comptait que six chaînes de télévision. Aujourd'hui, on dénombre 1 200 radios publiques, commerciales ou associatives et une infinité de webradios et de podcasts. La diversité et la richesse de notre paysage radiophonique sont uniques au monde. L'offre de la TNT, la télévision numérique terrestre, se compose de trente chaînes nationales. Plus de 230 services audiovisuels sont diffusés sur des réseaux non hertziens, comme le câble ou le satellite. On a donc assisté à une indéniable diversification de l'offre télévisuelle.
S'agissant de la presse, je vous renvoie au rapport des deux inspections générales que vient de citer le rapporteur. Il y est bien indiqué que les données communiquées traduisent une forme de déconcentration par rapport à 2010. Les dix principaux éditeurs représentaient alors 37 % de la diffusion totale de la presse tandis qu'en 2019, ils n'en couvraient plus que 25 %. Cette même année, aucun groupe ne représentait plus de 10 % de la diffusion.
Je tenais simplement à noter que le paysage de l'audiovisuel et de la presse est en réalité un peu moins concentré aujourd'hui qu'hier. La concentration des médias est une question qui, comme vous, continue de me préoccuper, mais soyons précis.