…en adaptant notre action à trois catégories de pays : ceux qui sont favorables à un moratoire ; ceux qui soutiennent une pause de précaution ; ceux qui ne se sont pas prononcés et qu'il faudra convaincre.
À la COP15, j'ai lancé avec les ministres du Chili, du Costa Rica, de l'Allemagne, de la Nouvelle-Zélande, de l'Espagne, du Vanuatu et des Palaos, l'alliance pour les grands fonds marins. Cette initiative politique était importante car, vous l'avez tous dit dans vos interventions, la science est formelle. D'abord, l'Océan est un régulateur du climat. Ensuite, nous savons que l'exploitation minière engendrera des dommages irréversibles sur ses écosystèmes fragiles. Ne nous berçons pas d'illusions : il ne peut y avoir d'exploitation sans dommages irréversibles pour les écosystèmes marins.