Soyons fiers de cela. L'engagement du Président de la République contre l'exploitation minière des fonds marins et l'appel solennel que nous, députés, lançons à l'Europe et au monde participent de ce leadership. L'exécutif, le Parlement et la société civile sont unis pour faire progresser la cause de l'océan au niveau international. Notre unité est notre force. Je salue à cet égard la présence en tribune de membres de la Plateforme océan et climat, de la Coalition pour la protection des fonds marins et du Cluster maritime français venus célébrer avec nous ce moment d'unité. Je remercie également les hommes et les femmes de notre diplomatie, qui œuvrent aujourd'hui même en Jamaïque pour défendre nos valeurs et nos intérêts sur la scène internationale – je pense notamment à l'ambassadeur chargé des pôles et des enjeux maritimes et à notre représentant permanent auprès de l'AIFM, dont le cadre juridique ne garantit malheureusement pas une protection effective des écosystèmes marins.
En autorisant les projets d'exploitation de The Metals Company soutenus par l'État insulaire de Nauru, au nord-est de l'Australie, ou toute autre activité de ce type, malgré l'absence de connaissances scientifiques précises et exhaustives et de réglementation robuste, c'est l'Océan et la planète que l'on met en péril. Nauru n'avait qu'une richesse, le guano : maintenant qu'elle a été pillée, certains souhaitent attaquer les grands fonds marins.