Merci, madame la présidente. La dictature de la mode par réseaux sociaux interposés ronge, abîme, détruit, empêche l'acte d'enseignement. Elle empêche l'élève de se concentrer sur ce qu'il doit apprendre. La tenue uniforme d'établissement n'est pas une oppression, c'est une libération. Elle est aussi une novation puisqu'elle n'a jamais existé jusqu'à maintenant dans l'histoire de la République. Si elle est innovante, c'est parce que la situation que connaît le système éducatif est tout à fait nouvelle : jamais notre école n'a été abîmée comme aujourd'hui, rongée de l'intérieur par une force invisible que les enfants ont collée à l'oreille ou aux yeux en permanence. Je suis donc tout à fait d'accord avec Mme Ménard ; vous avez soulevé un très bon argument, ma chère collègue.
J'en viens aux propos de M. Minot. Je pense comme lui que la tenue uniforme d'établissement augmente la confiance des élèves en eux-mêmes et qu'elle les libère du rôle de l'apparence.