Ils ont justement décidé de se réunir en Guyane – c'est une réunion historique – pour évoquer, entre autres, la question de la vie chère. Je tiens à transmettre leur message.
Trop, c'est trop, vous disent-ils. Ils n'ont pas été informés du Oudinot du pouvoir d'achat, tramé dans l'opacité la plus totale, et ils n'ont été invités, au même titre que la presse, qu'à assister à la restitution des travaux. Ils déplorent qu'aucune rencontre, ni réunion, ni feuille de route n'ait été partagée avec eux.
Ils sont las des belles paroles. Les écarts de développement entre les outre-mer et l'Hexagone ne se réduisent pas, quel que soit l'indicateur choisi. Ils regrettent que vos mesures ne tiennent pas compte de la réalité de leurs territoires.
Il n'y a rien de nouveau sous le soleil : les monopoles du transport maritime continuent d'accumuler les profits. Pendant ce temps, les revenus stagnent, quand ils ne baissent pas.
Ils vous ont proposé d'indexer le Smic sur le coût de la vie dans chaque territoire : vous avez refusé, au motif que cela constituerait une rupture d'égalité.