Je vous invite, madame la députée, à lire dans le détail tout ce qui se fait et est en train de se faire : vous devriez applaudir à tout rompre. On a gagné sur le BQP, qui n'est pas une mesure transitoire mais une mesure pérenne, destinée à s'améliorer encore, année après année.
Nous avons travaillé sur les loyers, le logement et ce qui compte le plus, à savoir la production locale. Si on y ajoute l'aide à l'investissement, le budget de l'outre-mer – et je m'en honore – n'a jamais été aussi élevé de toute l'histoire de la République ! Or c'est de l'argent, qui va directement aux ultramarins pour qu'ils créent de la valeur.
Créer de la valeur, c'est ça qui compte, pour en terminer avec les importations à tout-va en produisant localement. Savez-vous que 80 % du poisson consommé en Guadeloupe est importé ? Vous ne m'avez pas interrogé là-dessus mais c'est plus important que la baisse de TVA, dont nous parlerons à propos de l'octroi de mer – j'ai déjà répondu sur ce point mais vous n'écoutez pas. Cela fait partie des négociations que nous avons avec chacune des collectivités, et des points que nous aurons à trancher, dans le prolongement de l'appel de Fort-de-France et de la rencontre du 7 septembre. Interrogez les présidents des collectivités territoriales, ils sont tous d'accord sur la démarche, ils savent que les choses avancent. Il n'y a que vous qui ne le sachiez pas, et je le regrette.