Intervention de Pierre Henriet

Réunion du jeudi 3 novembre 2022 à 9h30
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Henriet, député, président de l'Office :

À mon tour, je remercie l'ensemble des invités qui nous ont permis d'éclairer nos débats. Je remercie également le rapporteur pour avoir élargi le panel des intervenants à de nouveaux acteurs, ici les start-up du spatial. Je pense que c'est une méthode que l'Office devra prolonger, pour mettre autour de la table, dans une mise en perspective, non seulement les acteurs « historiques » mais aussi de nouveaux arrivants, et notamment des start-up. C'est ainsi que l'Office pourra avoir une vision et des perspectives ancrées vers l'avenir lointain et vers l'avenir proche. C'est un enjeu évident pour le sujet de cette matinée, ce conseil ministériel de l'ESA qui est essentiel pour notre pays.

Nos travaux ont montré un enjeu de souveraineté qui est extrêmement important. Il est bon de rappeler que la souveraineté au niveau national passe par la coopération européenne. Le conseil ministériel de l'ESA est donc fondamental pour notre souveraineté nationale. C'est important de le rappeler, dans un contexte où la défiance européenne est assez présente, et de plus en plus au Parlement. Vous, acteurs du quotidien, êtes finalement les témoins de ces enjeux majeurs et de ce que nous avons à bâtir dans cette perspective.

Cela a été dit à plusieurs reprises, le défi qu'il nous faut relever s'étend aussi à l'attractivité, notamment par le renouvellement des générations, avec un volet humain qui a un impact économique très fort. Quand je parle de renouvellement des générations, j'entends le fait de pouvoir attirer encore plus des jeunes hommes et surtout des jeunes femmes dans le secteur spatial. Ce défi doit mobiliser l'Office, mais aussi les commissions des affaires culturelles et de l'éducation. Nous le voyons bien, si nous n'arrivons pas à être attractifs dans le secteur spatial, nous nous exposons à une perte de souveraineté.

À ce titre, je tiens à saluer la nomination très récente de l'ancien président de l'Office, Cédric Villani, comme conseiller scientifique d'un organisme qui promeut la place des femmes dans la science. Il est important que nous ayons tous cet état d'esprit, cette perspective, d'autant que l'Office pourrait être amené à se pencher sur la place des femmes dans les sciences et les technologies – plusieurs collègues l'ont demandé. Je me réjouis donc que vous ayez eu, Messieurs les intervenants, un mot pour elles ce matin, car l'avenir de la science se construit au pluriel, avec les hommes et les femmes qui continueront à œuvrer à ses progrès. Un grand merci à vous.

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