Les risques psychosociaux sont particulièrement élevés parmi les policiers et les gendarmes, en raison de la particularité de leurs fonctions, du stress et des dangers auxquels ils sont chaque jour confrontés.
C'est vrai, l'accompagnement psychologique est important, mais pourquoi en restreindre le champ aux seuls agents qui ont été contraints d'user de leur arme ? L'enjeu est tel que nous devrons traiter le problème dans sa globalité, notamment parce que le nombre de suicides est, hélas, très élevé, au sein de la police et de la gendarmerie. C'est pourquoi notre groupe a réitéré auprès du président de la commission des lois sa demande de créer une mission d'information sur ce sujet, afin de donner les moyens à la représentation nationale de dresser un état des lieux complet.
C'est pourquoi je formule une demande de retrait ; sinon, avis défavorable.