La simple diminution de la vitesse sur les autoroutes à 110 km/h permettrait de réduire de 25 % la consommation de carburant. Cela serait bénéfique du point de vue aussi bien des émissions de gaz à effet de serre que des finances de l'État, qui a consacré 8 milliards à la compensation de la hausse des prix du carburant. Cette mesure de limitation de vitesse a été écartée du fait de son impopularité. Pour qu'elle soit mieux acceptée, je propose, même si cela n'a rien d'écologique, de consacrer la somme économisée à la baisse du coût des péages, et surtout de revenir sur la privatisation des autoroutes.