Le sous-investissement dans le transport ferroviaire, depuis des décennies, est abyssal. Le réseau, âgé en moyenne de vingt-neuf ans, connaît des pannes répétées – deux heures et demie de retard jeudi dernier pour mon Paris-Toulouse.
Le diagnostic est désormais partagé. Contraint par une enveloppe maximale de 17,5 milliards sur cinq ans, le COI ne pourra pas répondre aux besoins des usagers, indépendamment même des exigences en matière d'émissions de gaz à effet de serre.
L'amendement vise donc à étaler sur dix ans les investissements en faveur de la régénération du réseau et sur quinze ans ceux pour la modernisation, à raison d'un milliard par an chacun. Le président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, demande 100 milliards d'euros ; l'Italie annonce 126 milliards d'investissements et l'Allemagne 86 milliards.