Le chiffre de 26 milliards correspond à la totalité des recettes issues de la taxe sur les énergéticiens, laquelle englobe la taxe sur les énergies renouvelables qui existait déjà. Quant à la nouvelle taxe, qui porte sur les énergies pétrolifères et correspond effectivement à la déclinaison nationale de ce qui a été décidé au niveau européen, Bercy a d'abord estimé son produit à 250 millions euros, au vu des bénéfices déclarés par TotalEnergies – on en revient au débat sur les bénéfices de TotalEnergies et d'Exxon.
L'estimation donnée par l'IPP, qui s'élevait d'abord à 6 milliards d'euros – un montant sensiblement supérieur aux 250 millions d'euros de Bercy –, vient d'être révisée à 2 ou 3 milliards. J'insiste : cette rectification concerne la nouvelle taxe sur les énergéticiens, non celle proposée par la NUPES, dont l'IPP estime toujours le rendement entre 14 et 40 milliards d'euros.