Monsieur Kasbarian, mon groupe et moi-même ne sommes pas du tout hostiles par principe à une réflexion visant à rationaliser les demandes de rapports.
Monsieur le rapporteur, je n'ai par ailleurs aucun problème pour retirer cet amendement, si vous jugez intéressant qu'il soit déposé de nouveau pour le projet de loi évoqué sur le nucléaire.
Monsieur Armand, le CEA répète la même chose depuis quarante ans. Je ne vois pas pourquoi vous vous énervez. Les petits programmes de recherche actuels ne sont pas du tout à la mesure de l'enjeu, puisque le potentiel de chaleur disponible est de plusieurs dizaines de térawattheures.
Les projets du CEA, d'une échelle très modeste, ont été déterrés pour la campagne présidentielle. J'alerte simplement la représentation nationale et les services de l'État, sans aucun esprit polémique. Le sujet était dans le placard depuis des années, son importance étant sous-évaluée pour des raisons structurelles – l'existence des grands corps, entre autres.
Avec le Rassemblement national, j'essaie de remettre le sujet dans le débat public ; ce n'est ni scandaleux ni polémique, et je ne comprends pas les proportions que prend ce débat ! Cela fait des années que notre pays n'est pas à la hauteur en la matière, et cela n'a rien à voir avec la perte de souveraineté énergétique, et donc avec la commission d'enquête. Ce sujet n'a jamais été étudié comme il se doit par les services de l'État, qui ont pourtant de grands corps pour ce faire.