Il vise à obtenir un rapport sur le potentiel de biomasse solide issu de toute la région de l'océan Indien, et particulièrement de l'Afrique du Sud, de Madagascar et de l'ensemble des îles de la Commission de l'océan Indien. Il y a là une opportunité pour La Réunion, qui importe une grande partie de l'énergie qu'elle consomme.
En effet, les ressources locales en biomasse sont insuffisantes pour répondre aux besoins des trois tranches de la centrale existant à La Réunion. Celle-ci est composée de deux unités centrales, sa puissance installée totale s'élève à 230 mégawatts, et elle produit près de la moitié de l'électricité consommée localement.
Bien sûr, notre ambition est aussi de donner la priorité à la biomasse locale, composée de bagasse, de pailles de canne, de broyats de palettes ou encore de résidus forestiers.
En somme, l'objet de cet amendement est d'étudier les possibles recours à la biomasse solide – bois, pellets, déchets verts – dans la région de l'océan Indien, en ayant à l'esprit qu'actuellement La Réunion importe principalement ce type de ressources du Canada. L'ambition est de contribuer à rendre la PPE de l'île réellement autonome et presque totalement décarbonée.