La commission a rendu un avis défavorable à cet amendement. Néanmoins, nous n'ignorons pas qu'il y a un vrai enjeu en matière de raccordement, qui a été évoqué par beaucoup d'entre vous.
Nous avons connu la même chose quand notre pays a fait le choix, sous l'impulsion de cette majorité, de couvrir le territoire par la fibre – aussi bien en aérien qu'en terrestre – pour tenir l'engagement pris en 2017 par le candidat Emmanuel Macron du bon débit pour tous en 2020 et du très haut débit pour tous en 2022. La machine industrielle s'est mise en route, mais cela n'a pas été sans quelques difficultés et l'on voit aujourd'hui les conséquences de la sous-traitance en chaîne et du non-respect des règles de l'art dans le raccordement. C'est un sujet qui tient à cœur à beaucoup de clients qui souhaitent profiter des dernières technologies, en l'espèce le numérique, mais nous pouvons étendre cette attente aux Français impatients de bénéficier du raccordement pour les énergies renouvelables.
À titre personnel, je considère, parce que c'est d'un projet de loi d'accélération que nous débattons, qu'il faut responsabiliser les acteurs chargés d'assurer le raccordement et les pousser à résoudre les problèmes que nous connaissons toutes et tous dans lesquels la partie productrice d'énergies renouvelables – essentiellement des installations photovoltaïques – est en attente d'un raccordement jugé beaucoup trop long.
Je donnerai donc – à titre personnel, je le redis – un avis favorable à cet amendement.