Cet article, chers collègues, devrait susciter un consensus politique assez large, puisqu'il vise à simplifier le déploiement de la production d'hydrogène renouvelable ou bas-carbone. L'hydrogène ne constitue pas une énergie primaire, mais un vecteur énergétique présentant trois atouts majeurs : il peut être transporté, stocké et, enfin, grâce à l'hydrolyse ou aux piles à combustible, utilisé facilement. À la sortie de la crise du covid-19, nous nous sommes fixé pour objectif commun de doter notre pays de la première filière de production intégrée d'hydrogène bas-carbone : par l'intermédiaire des plans France relance et France 2030, 7 milliards d'euros ont déjà été investis dans ce but. Nous disposons d'entreprises pleinement impliquées, de champions en la matière, grands groupes, PME ou start-up, mais aussi des financements publics et privés nécessaires, ainsi que d'une volonté politique, je le répète, largement partagée. Toutefois, comme souvent en France, l'une des conditions essentielles du succès consistera à simplifier, simplifier toujours les procédures : tel est, encore une fois, l'objet de l'article.