Il vise à poser une double question. La première a déjà été formulée par nos collègues communistes : elle concerne la date d'entrée en vigueur de la déconjugalisation. Quelles sont les contraintes qui vous conduiraient à proposer à la représentation nationale telle date plutôt que telle autre, notre souhait conjoint étant que les choses se fassent le plus rapidement possible ? Quels seraient les éventuels obstacles à une rétroactivité de la mesure ?
La deuxième question porte sur les conditions qui pourraient être posées au versement de l'AAH. Il y a quelques semaines, interrogée par Dolorès, une auditrice en situation de handicap, la Première ministre avait laissé entendre qu'il valait mieux reprendre un emploi que vivre de l'AAH, suggérant que le versement de cette dernière pourrait être soumis à conditions. Dans un document du Gouvernement dont j'ignore le statut exact, il est indiqué que le délai du 1er octobre permettrait de mener le chantier de la réforme en profondeur de l'AAH et d'inciter à la reprise d'activité. J'insiste pour qu'il nous soit clairement assuré que le versement de l'AAH ne sera évidemment soumis à aucune condition.