Permettez-moi de clarifier ma position sur ces sujets. Nous sommes d'accord pour dire que la fonction de l'agriculture est d'assurer notre souveraineté alimentaire et qu'il est hors de question que les revenus tirés du photovoltaïque prennent la place des revenus agricoles. Mme la ministre l'a dit, nous débattrons tout à l'heure des modalités d'encadrement de l'agrivoltaïsme afin que cette activité ne représente qu'un complément de revenu et pas le revenu agricole de demain. Il me paraît essentiel de le rappeler à ce stade. En effet, il ne faut pas perdre de vue que si nous souhaitons encourager les bonnes pratiques s'agissant de la diversification des sources d'énergie susceptibles d'alimenter telle ou telle activité agricole, nous devrons veiller à ce que cela ne nuise pas à notre souveraineté alimentaire.
Je reviens également sur la question des terres peu productives, monsieur Pancher. En tant que rapporteur, j'estime qu'il ne faut surtout pas défendre une législation qui risquerait d'encourager les agriculteurs à faire en sorte que leur terre soit de moins en moins productive afin de trouver l'occasion de consacrer une partie de celle-ci au photovoltaïque sous prétexte que cette activité serait plus rémunératrice que la production de choux-fleurs, de patates, de tomates – voilà pour la note bretonne – ou que sais-je encore.