Je suis désolé, monsieur le président, mais M. Cordier voulait absolument que je m'exprime !
Plus sérieusement, je comprends les réticences qui ont été exprimées – celles de Mme Batho notamment – mais, comme l'a rappelé Barbara Pompili, les deux autres conditions devant être remplies pour pouvoir déroger à l'interdiction de porter atteinte aux espèces protégées ne disparaîtront pas !
Je voudrais ensuite revenir sur certaines inexactitudes. Ce n'est pas la présence d'éoliennes qui explique principalement la disparition des chiroptères : ce sont les pesticides et la disparition de certains milieux naturels – notamment les zones humides. Il ne faut pas dire n'importe quoi !
Enfin, la perte de biodiversité est surtout due à la pollution, comme Barbara Pompili l'a rappelé, et non à la production d'énergies renouvelables. La majorité a vraiment bougé : nous avons supprimé les énergies bas-carbone du champ de l'article et fait évoluer la question de la durée. Vos arguments relèvent donc de la posture, chers collègues, et ne témoignent pas d'une recherche d'efficacité. Enfin, je trouve étonnant que vous ne suiviez pas M. Jouzel.