Par cet amendement, nous souhaitons affirmer une volonté politique. En effet, plutôt que de laisser la possibilité au Gouvernement de favoriser les opérations d'aménagement des infrastructures portuaires nécessaires au développement des projets de production d'énergie renouvelable, nous voulons qu'il « détermine au sein de la stratégie nationale portuaire les modalités de sa participation ».
Nous considérons que les ports constituent des lieux stratégiques en matière de transition énergétique. Cela étant, ils ont fait l'objet d'un désinvestissement majeur, dont mes collègues Jean-Paul Lecoq, pour Le Havre, ou encore Pierre Dharréville, pour Marseille, pourraient témoigner, ainsi que d'une série de réformes qui ont déstructuré aussi bien leur gouvernance que les conditions de recrutement des dockers, au point d'affaiblir l'engagement stratégique de l'État dans ce domaine.
Je le répète, les ports représentent à nos yeux un enjeu essentiel de la transition énergétique et doivent bénéficier d'un acte politique majeur en matière d'investissement. C'est pourquoi notre amendement se veut un affichage politique et vise à renforcer le volontarisme politique de l'État s'agissant de la stratégie portuaire.