Nous partageons tous la même volonté d'implanter les éoliennes le plus loin possible des côtes. La ligne des 12 milles nautiques nous paraît une référence satisfaisante en matière de droit maritime et favorable du point de vue de l'acceptabilité. Ce n'est d'ailleurs pas à vous, monsieur Pahun, que je vais apprendre que les trois derniers appels d'offres qui ont abouti concernent des projets de parcs éoliens situés bien au-delà de cette distance. La technologie a évolué et nous avons réussi, pour les deux parcs éoliens flottants attribués en Méditerranée, à les implanter au-delà de la zone économique exclusive. Pour reprendre l'exemple de l'île d'Oléron, nous réussissons même désormais à aller au-delà des 32 kilomètres d'éloignement des côtes. Bref, tout converge dans cette direction.
Comme en commission, malgré beaucoup d'hésitations, je formule néanmoins un avis défavorable sur les amendements.